Archive for janvier 2012

Pop à surveiller

26 janvier 2012

Entrevue avec Thierry Bruyère, jeune auteur-compositeur-interprète québécois.

En vingt ans à suivre la chanson dans les médias, c’est peut-être la troisième fois que je suis d’accord avec Marie-Christine Blais de La Presse. On ne me soupçonnera pas de collusion ici. Dans les disques à surveiller en 2012, Blais a parlé il y a quelques semaines de Thierry Bruyère à la radio de Radio-Canada. Elle a dû citer Dumas en comparaison. Ça m’a mis la puce à l’oreille. Pop? Romantique? Montréal dans le cœur?

Quand j’ai su qu’Émilie Proulx, folkeuse crève-cœur d’immense talent, chantait sur le premier opus de Thierry Bruyère, c’est un troupeau de puces qui m’a sauté aux oreilles. C’est une invasion à la maison. Et j’ai décidé d’interviewer électroniquement le jeune-auteur-compositeur québécois.

L’album «Le sommeil en continu» est sorti en téléchargement légal et payant avant Noël, la copie physique arrive début février. Il contient de belles choses, des mots qu’on a envie de chanter, des promesses.

Q:  Quelles sont tes idoles musicales? Si on te cite Dumas, ça t’énerve?

R: Les premiers noms qui me viennent en tête et qui m’ont profondément marqué sont John Lennon et Neil Young. J’ajouterais ensuite Buffy Sainte-Marie, Indochine, Mickey 3D et Joy Division. Dumas est par ailleurs un artiste pour qui j’ai beaucoup de respect et ça ne me dérange pas du tout comme référent, au contraire, ça me touche ! Je me dis que je fais quelque chose de correct si on y voit un parallèle.

Q:   Quels chemins as-tu pris pour parvenir à ce disque ? Comment voulais-tu qu’il soit ?

R: L’idée de l’album est venue après avoir rencontré Jean-Philippe Fréchette qui était juge à Granby. C’est sur le chemin du retour que j’ai réalisé qu’il s’agissait du gars derrière Navet Confit. Je lui ai donc écrit pour lui dire que sa chanson «Automne» avait été catalytique pour moi en matière de création en français (j’avais un groupe anglophone auparavant).

Lorsque l’idée a émergé qu’il pourrait réaliser mes enregistrements, nous avons regardé le stock que j’avais et avons conclu qu’il y avait matière à album, ce qui tombait bien car mes nouvelles chansons s’articulaient à mes yeux comme les diapositives d’une même présentation de voyage à Montréal.
Par la suite, Navet Confit m’a proposé de travailler avec Vincent Blain. Navet Confit avait bien vu les influences Indochine et british et j’avais vraiment le goût de faire l’album en collaboration avec ces deux individus talentueux qui comprenaient où je voulais me diriger. Des musiciens de mon projet anglophone (Polar Eyes) sont venus m’aider avec certaines chansons, j’ai eu beaucoup d’aide de Francis Do Monte (Nipone) et Navet a recruté Marc Chartrain pour la batterie. Ça a vraiment été «fait maison».

Q:  Pourquoi le sortir d’abord en téléchargement payant, en indépendant? Avais-tu démarché les maisons de disques officielles auparavant?


R: Parce que nous avions essayé à plusieurs étapes d’obtenir de l’aide pour sortir l’album. Nous avons approché les maisons de disques et ce n’est pas qu’on ait eu des réactions négatives, c’est surtout qu’on n’a pas eu de réponses. Comme les vacances d’été approchaient et comme on voulait faire un album d’hiver, on n’a pas voulu attendre davantage.
L’album a donc été financé grâce à une campagne de financement en ligne IndieGoGo et nous avons eu la chance de récolter assez d’aide pour lancer l’album nous-mêmes ! On a par la suite obtenu une distribution chez DEP.

Q:  Comment est née ta collaboration avec Émilie Proulx? Pourquoi elle?

R: J’avais écrit les Chemins Séparés I et II dans l’optique d’avoir une seconde partie chantée par une voix féminine qui répondrait au personnage de la première partie. Comme les chansons traitent d’un sujet qui n’est pas forcément léger, je voulais une voix féminine capable d’amener une sérénité réconfortante tout en ayant du vécu. Comme j’aime beaucoup Émilie Proulx et que Navet Confit l’avait réalisée, c’est Navet qui l’a approchée pour le projet et j’ai eu la chance qu’elle accepte ! Je me compte très chanceux d’avoir pu travailler avec elle. Elle a une voix unique qui sort d’un ailleurs tellement puissant, c’est impressionnant.

Q:  Parle-moi de Montréal, de ton rapport avec elle.

R: Je suis né à Montréal, mais j’ai grandi en grande partie à Longueuil et quand j’ai commencé à vivre à Montréal ces dernières années, j’ai eu l’impression pas très scientifique mais plutôt forte que la ville baignait dans des eaux de malaise existentiel. Je regardais les photos de l’époque d’Expo 67 du père d’un ami et je me disais que des traces de tous ces rêves de grandeur subsistaient ici et là à travers la ville et qu’il fallait relayer ces rêves, même s’il n’y a plus de solution facile. Pour moi, Montréal, c’est autant tous les rêves inachevés que ses laissés-pour-compte, tous ses habitants qui viennent de tout partout et qui méritent d’être racontés.

Montréal, c’est pour moi les repères dont je parle dans «Cette ville qui vieillit» (l’oratoire, le Parc Lafontaine, les balcons, etc.), et c’est aussi les gens auxquels Gérald Godin fait allusion dans ses poèmes et à qui j’ai envie de m’intéresser.

Q:  Jim & Bertand nous avait chanté dans les années 70 la chanson «Comme Chartrand». Ton morceau «Comme Simonne et Chartrand» se veut-elle une suite ? Que représentent ces deux personnages publics, ce couple, pour toi ?

R: Je vais être honnête: je suis allé écouter la chanson sur Youtube car je ne la connaissais pas. Je me rends compte que je ne connais pas très bien Jim & Bertrand, mais j’aimerais croire qu’il s’agit quand même d’une suite, étant donné que j’ai écrit ma chanson en m’interrogeant sur notre capacité, avec le temps qui passe, à s’indigner pour autre chose que pour le style, tout en essayant de rendre hommage à un couple qui est pour moi autant une inspiration que peuvent l’être John & Yoko pour plusieurs.

J’ai découvert les personnages de Simonne et Chartrand au secondaire grâce à la série télévisée et j’ai plus tard eu la chance de rencontrer Chartrand et de m’asseoir à sa table dans un pub à Longueuil et il a même payé ma bière. Pour moi, c’est un moment que je n’oublierai jamais. Chartrand fait partie d’un tandem qui est une référence en matière de passion, de persistance et d’implication pour les bonnes raisons. En fait, je pourrais dire pour LA bonne raison. C’est peut-être quétaine, mais la bonne raison, c’est l’Amour, sous toutes ses formes.

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Thierry Bruyère, Le sommeil en continu

En écoute ici

L’artiste ou le client?

22 janvier 2012

Qui devrait décider des rééditions ou du contenu final d’un disque?

À qui appartient la musique?

Quand on sait que des artistes refusent que certains disques soient réédités, on peut hurler de rage. Pourquoi Gérard Manset n’a jamais voulu rééditer les deux disques que je préfère de lui? («Long long chemin» de 1972 et «Rien à raconter» de 1976) Presque tout est disponible en CD sauf ces deux-là et deux ou trois autres disques. Pourquoi?

Doit-on céder aux caprices des artistes? Sans eux, pas de chansons, mais sans les producteurs, pas de disques…

Et le public là-dedans? N’a-t-il pas le droit de retrouver ce qu’il a aimé et les futurs amateurs n’ont-ils pas droit à une oeuvre complète?

Au moment de la parution en CD de son répertoire, son biographe Robert Belleret raconte que c’est Léo Ferré lui-même qui a demandé la suppression de deux titres de son Baudelaire de 1967. Ainsi, sauf pour ceux qui possèdent les vinyles originaux, le mélomane se voit privé d’Épigraphe et Le chat…

Et ce ne sont que deux exemples parmi tant d’autres.

Il faudrait rendre les chansons au public. À lui de décider ensuite ce qu’il en fait, à lui de trier.

La discothèque idéale # 14

20 janvier 2012

Christophe, Comm’ si la terre penchait (2001)

Tout jeune, dans les années 60, Christophe a mal commencé avec des ritournelles comme Les marionnettes et Aline, des succès qui lui collent encore aux basques, quatre décennies plus tard. Il les chante encore aujourd’hui en spectacle. Essayez de laver votre image après ça…

Les années 70 emportent Christophe, transformé en dandy, dans le tourbillon du rock lettré avec des albums splendides et sophistiqués : «Les paradis perdus»; «Les mots bleus»; «Le beau bizarre».

Puis c’est la déchéance. Il se perd dans les années 80, sort un disque électro guère convaincant en 1996 (mais encensé par le micro cercle des  archi fans).

Arrive 2001. «Comm’ si la terre penchait» paraît. De nouveau plutôt électro, mais cette fois avec de fortes mélodies. Aussi planant qu’un vieux Pink Floyd. Le délire. Des textes dingues, poétiques, signés essentiellement de Christophe, Marie Möör et Élisa Point.

Du piano qui s’égrène avec la force d’un volcan, et la délicatesse de perles qui tombent. Des nappes chaudes de synthés.

L’impression d’être happé dans un autre monde, en suspension. Des chansons sublimes.

«Les lumières bleues dansent sur les terrasses
Et les étangs reflètent leurs lumières
Le jour ne vient pas, ça me fait peur
Pourtant je ressens du bonheur

Plus jamais ouvrir de porte
Verser une larme
Vers… l’intérieur
Comm’ si la terre penchait»

Il faut entendre Christophe interpréter ces mots de sa voix impossible pour comprendre que Baudelaire avait bien raison : le beau est souvent bizarre.

(billet publié le 6 février 2008)

Richard Séguin, ange vagabond et rassembleur

15 janvier 2012

Richard Séguin sillonne actuellement les routes du Québec avec son spectacle «De colères et d’espoir», un titre que lui a emprunté Françoise David pour son livre. Ça donne le ton: c’est avec un artiste humainement engagé que l’on passe deux belles heures.

Sans lourdeur, avec humour, Séguin foulait hier soir la scène du cabaret-théâtre de Saint-Jean-sur-Richelieu. Deux guitaristes à ses côtés: Hugo Perrault et Simon Godin. Avec parfois quelques ajouts d’instruments. Un bout d’harmonica. Une formule parfaite.

C’était un Séguin intimiste, mais tout aussi rassembleur que vingt ans avant, quand il accueillait en cette même ville de grosses foules pour la St-Jean-Baptiste, en plein air. De cette époque, il a interprété hier quelques morceaux (L’ange vagabond; Journée d’Amérique; Protest Song; Sous les cheminées). Guère plus. Et c’était bien ainsi. Il a préféré nous offrir ses plus récentes chansons.

Joie du mélomane, car Séguin est un peu comme notre Francis Cabrel: un troubadour qui se bonifie avec le temps. Leur dernier album est probablement également leur meilleur. «Des roses & des orties» pour le Français, et «Appalaches» pour le Québécois. L’artisanat à son sommet: mot juste, mélodie qui se déroule, qui se prolonge dans nos têtes.

Séguin, interprète généreux, a chanté deux extraits de Douze hommes rapaillés, hommage à Gaston Miron.

Plus de quatre décennies après ses débuts, Richard Séguin demeure un des chanteurs les plus vibrants et attachants en ce pays.

Richard Séguin, la tournée De colères et d’espoir

P.-S. Les collectionneurs et amateurs passionnés feraient bien, en assistant à cette tournée, de faire un tour à la table de marchandises en vente. On n’a pas vu de t-shirts ou autres babioles, mais des objets autrement plus rares et précieux…

Chanson métissée classique

13 janvier 2012

Entrevue avec Frédéric Lambert du Quatuor Molinari

Le violoniste Frédéric Lambert, membre du Quatuor Molinari, a collaboré avec Pierre Lapointe et Philippe B. Quand la musique pop et classique se croisent, qu’est-ce que ça donne? Le meilleur disque de 2011 : celui de Philippe B, Variations fantômes.

Le festival Montréal en lumière présente le mois prochain Philippe B en scène avec le Quatuor Molinari. Il s’agit d’une soirée unique, mais qui pourrait se reproduire si d’autres salles ou festivals se montrent intéressés. À voir à quelle vitesse s’envolent les billets, on peut déjà croire à d’autres représentations. Et, qui sait?, un album pour en témoigner!

On a demandé une entrevue par courriel avec Frédéric Lambert. Il a accepté. On commence.

Q : À la sortie de Variations fantômes, Philippe B me confiait que l’idée de départ du disque lui était venue d’une conversation avec toi. Quel rôle as-tu joué? Lui as-tu également fait des suggestions sur les choix d’échantillonnage?

R: J’ai tout simplement pris une bière avec Philippe et discuté de ses chansons. J’ai toujours trouvé que le concept de mélanger des samplings de musique classique avec du folk était génial. Je lui ai fait part qu’un album entier consacré à cette thématique serait probablement beau et touchant. Et c’est le cas! Pour ma part, j’ai donné un échantillonnage à Philippe, la messe en si mineur de Schubert, pour la chanson «Croix de chemin».

Q : La plupart du temps, Philippe joue tout seul avec sa guitare, son harmonica et un ordi pour les effets. Comment ça va se passer cette fois? Le Quatuor participe-t-il au choix des chansons? Pas d’engueulades? Est-ce que vous l’accompagnerez tout au long ou juste sur les morceaux de Variations?

R: Ici, nous allons reproduire en direct les échantillonnages de musique classique. Il y aura le Quatuor Molinari mais aussi une harpe, un hautbois, une flûte, un trombone, une contrebasse, un percussionniste, deux chanteuses d’opéra et autres surprises. Nous allons interpréter l’intégral des Variations fantômes, mais aussi d’autres pièces des albums précédents. Aussi, engueulades avec Philippe B? Impossible à imaginer!

Q : Pierre Lapointe a également chanté avec le Quatuor Molinari. Quel est pour toi l’intérêt de mélanger la musique classique et populaire? Es-tu un friand de ce genre de métissage ou as-tu fait une exception pour eux?

R: À vrai dire, je n’aime pas les choses forcées. Dans le cas de Pierre et de Philippe, leurs chansons se prêtent au jeu. L’espace harmonique et mélodique de leurs oeuvres nous permet de rajouter des couleurs instrumentales originales.

Q : Est-ce qu’il existe certains types musicaux qui se prêtent moins bien à ces mélanges et qui gagnent à rester seuls dans leur coin?

R: Absolument. Les musiques aux tendances traditionnelles ou encore world devraient, selon moi, rester intactes. D’où le mot «tradition».

Q : Tu es aussi chroniqueur musical à la radio de Radio-Canada chez Catherine Perrin. Tu y critiques autant des disques de chanson, que de pop et du classique. Comment vois-tu ce travail? Si on sait que Perrin est également musicienne classique, peut-on conclure qu’il s’agit d’un complot malicieux pour redonner de l’espace médiatique à la musique savante?

R: J’adore ce travail. Il faut dire que je suis un grand consommateur de musique de tous genres. Aussi, grâce à mes longues études en musique, j’ai développé un sens analytique que j’aime bien utiliser ici. Je ne crois pas que Catherine Perrin veuille nécessairement redonner de l’espace médiatique à la musique classique (elle-même s’amuse à mélanger les genres avec son groupe Bataclan). Elle aime tout simplement s’entourer de gens curieux.

Q : Avec qui rêves-tu de collaborer?

R: Disons que je suis très chanceux. Un de mes grands rêves se réalise en septembre. Le Quatuor Molinari et le groupe Timber Timbre vont s’associer pour créer un spectacle multidisciplinaire. Je ne peux pas en dire plus pour l’instant. À suivre…

*****

Philippe B avec le Quatuor Molinari le 17 février 2012 (une représentation à 20 h, l’autre à 23 h) au conservatoire de musique de Montréal

La plus belle

8 janvier 2012

Depuis que j’ai ouvert ce blogue, j’ai un plaisir fou à consulter les statistiques et, plus spécialement, les critères de recherche qui font que vous tombez sur cette page. Qu’est-ce que vous tapez dans Google pour arriver ici?

Parfois, des choses très précises comme:

le ruisseau de mon enfance adamo analyse

Ou alors – je me demande bien pourquoi – des choses comme

Coeur de Pirate nul

Coeur de Pirate incompréhensible

Ah bon? Alors je ne serais pas seul à ne rien comprendre à ce qu’elle «chante»?

Mais je pense que la plus belle recherche qui a été faite depuis six mois c’est:

maison canadienne en pierre

Diantre! Ai-je déjà parlé de ça sur mon blogue consacré à la chanson? Jamais, sans doute. Mais j’aimerais bien en avoir une. Regardez comme ça a l’air charmant sur l’image. Je suis sûr que l’acoustique est bonne.

En 2012, penser à m’acheter une maison en pierre. Canadienne, de surcroît. On n’est jamais assez patriote.

Commerce Ferré ou l’anarchie à bon prix

7 janvier 2012

Pourquoi ne pas parler un peu de Léo Ferré et de commerce, pour changer?

Universal a sorti en France en novembre un coffret de 12 CD: l’essentiel studio de ses années Barclay (les plus populaires). Ça couvre de 1960 à 1974, avant les longs monologues symphoniques et juste après une décennie de chansons grinçantes.

Ces coffrets sont un bon compromis entre des intégrales assez coûteuses (plusieurs centaines de dollars) et une pauvre compilation qui, même en deux ou trois disques, n’est pas suffisante pour bien comprendre et apprécier une démarche artistique. D’ailleurs, beaucoup de mélomanes ne peuvent se contenter de chansons éparses, tant la recherche musicale s’exprime souvent à travers le format album.

Je n’ai pas vu celui sur Ferré, je ne sais pas s’il sortira au Québec, mais si je me fie à mon Barbara de la même collection, ce sont des objets bien faits, avec la reproduction de la pochette originale. Le seul problème, c’est que le texte est tellement petit que ça rend la lecture difficile. Il faudrait trouver une solution pour respecter la lisibilité et l’artistique.

Alors, Ferré? En 11 CD (plus un autre en bonus), c’est presque toute son œuvre de cette époque qui s’y retrouve. On peut difficilement se tromper.

Mais on est tout de suite frappé par une incongruité. On a mis son Aragon (très inégal) mais pas les somptueux Verlaine/Rimbaud ni Baudelaire… C’est pour le moins bizarre. Jusqu’à ce qu’on se rappelle que ces disques ne sont pas inclus non plus dans la vraie intégrale en 16 volumes… Pour les avoir, il faut acheter le boîtier consacré aux poètes, à part. À un prix très élevé (environ 110 $ pour Verlaine/Rimbaud + Baudelaire + Apollinaire et 150 $ pour celui qui contient également Aragon).

Finalement, le fric qu’on économise avec cet «essentiel studio», il faudra le dépenser pour le coffret des poètes…

Pas con, Universal.

Même enterré, Ferré prospère encore.

Dominique A en grand luxe

4 janvier 2012

Bonne nouvelle pour commencer 2012: on réédite en version deluxe 2 cd plusieurs albums de Dominique A!

Les essentiels Remué et Auguri y sont, quelques curiosités aussi (La fossette avec Un disque sourd en bonus; Si je connais Harry). On retrouvera aussi La mémoire neuve et Tout sera comme avant.

Par contre, au Québec, nous n’aurons visiblement qu’en importation le splendide L’horizon ainsi que La musique – La matière.

Ce sera dans les bacs français la semaine prochaine et chez nous en février.

On y reviendra certainement.

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