Archive for juin 2011

Saravah!

29 juin 2011

Ce blogue était en construction mais, désormais, c’est à peu près fini.

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Vos commentaires sur les billets seront modérés pour l’unique raison de contrer les pourriels. Mais si tout se passe bien, dès que vous publiez un premier commentaire, les autres n’auront pas besoin d’être validés par moi.

La magnifique bannière de La route aux quatre chansons ainsi que la conception graphique et technique sont une création de Béatrice André. J’ai mis dans mes liens son site consacré au rock des années 60 et 70, charmante époque où la chanson franco était également superpuissante, en feu, audacieuse. C’était la grande période de Saravah: Pierre Barouh, Brigitte Fontaine, David McNeil, Jacques Higelin, Jean-Roger Caussimon

Vous connaissez le premier slogan de Saravah?

«Il y a des années où l’on a envie de ne rien faire.»

Pierre Barouh, fondateur de l’étiquette, vient d’ailleurs de publier un livre, Les rivières souterraines, disponible dès maintenant en numérique et en librairies françaises en septembre. J’ignore si nous pourrons en voir la couleur au Québec. Dans le cas contraire, je suggère aux lecteurs québécois d’adopter un ami français, c’est bien pratique.

Brassens raconté à ma chatte

28 juin 2011

-Ma belle chatte, te voilà plutôt vieille, à près de 20 ans. Tu en as entendu beaucoup des chansons francophones en tous genres. Mais ton préféré, c’est Brassens. Pas vrai?

-Miaou!

-2011 marque le trentième anniversaire de sa mort. Ça célèbre, ça sort des hommages: Brassens chanté par une plus jeune génération (Debout sur le zinc, Les Ogres de Barback, Yves Jamait, Aldebert, etc.), Brassens à travers la planète (Brassens, échos du monde avec Nina Simone, Sidney Bechet, etc.)…

-Miaou…

-Oui. Le plus beau, c’est de retourner à la source. À Brassens, sa guitare en bois et son contrebassiste. En studio, il ajoutait une deuxième acoustique, guère plus. Son humour, ses mélodies inoubliables, cruciales, des textes qui racontaient le monde comme une fable. Une moustache en forme de sourire. La tendresse humaine. Et puis, pas mal de chats peuplaient ses couplets.

-Miaou, miaou, miaou!

-Alors, voilà, cet automne, va paraître une nouvelle intégrale Brassens, la quatrième si je ne me trompe pas. Celle de 2006 en 15 CD ne faisait plus l’affaire? Pourtant, elle était belle, dans un format pratique et assez complète pour son oeuvre en studio. Mais 5 ans plus tard, la mode est à un nouvel emballage pour les coffrets: un format livre d’art que l’on ouvre, dans lequel on glisse des CD (Nino Ferrer, Bashung, Gainsbourg, etc.). Ce n’est pas pratique, ça abîme les compacts, mais c’est tendance, hein, n’oublie jamais ça. Brassens n’avait rien à foutre de la mode? Certes, ma chatte, mais les marchands aiment faire de l’argent, toujours plus.

-Miaou…

-On se dit qu’on n’entrera pas dans ce jeu-là, que notre intégrale Brassens 2006 tiendra encore tout à fait la route pendant quelques années. Et on fait la gaffe d’aller sur le site du coffret 2011. Palsambleu! Saperlipopette! Il est beau le nouveau! 19 CD, soit 4 de plus que le précédent. Avec pour la première fois en CD la réédition de l’album Brassens 20 ans d’émissions sur Europe 1 sur lequel il reprend des chansons de sa jeunesse, complètes ou non, entrecoupées de souvenirs personnels. C’est savoureux ce truc. Et ça reprend des chansons jamais reprises ailleurs par le bon maître.

-MIAOU!!!!!

-Tous les détails ici. On a même cru bon d’ajouter  une deuxième version de l’album Supplique pour être enterré (1966) avec la deuxième guitare qui aurait dû figurer sur l’enregistrement d’époque. Le dernier guitariste de Brassens, Joël Favreau, est retourné en studio pour s’exécuter. Miaou, comme tu dis, ma fidèle chatte.

À l’attaque!

26 juin 2011

La route aux quatre chansons

Pourquoi un nouveau blogue? Parce qu’il semble qu’aujourd’hui, en tout cas dans nos frileuses terres québécoises, c’est la seule manière d’écrire en toute liberté, avec espièglerie, sans copinage, sans magouille, sans censure.

J’ai choisi de titrer cet espace La route aux quatre chansons en clin d’œil à ce morceau de Brassens dans lequel il fait référence à plusieurs couplets du folklore. Passéisme? Pas du tout. Brassens est pour moi un phare au même titre que Gainsbourg ou Souchon. Et je voulais souligner la pertinence du slogan du tout jeune magazine français, Serge : «Là où les chansons se rencontrent.» Je peux le piquer?

Ici, pas de sectarisme branchouille ou nostalgique. Seule m’importe la qualité des chansons. Aucune différence si elles squattent les ondes radiophoniques ou non.

Ceux qui m’ont suivi ailleurs depuis plusieurs années le savent : pas de complaisance, mais une sévérité et une passion de tous les instants. Ce sera joyeux, colérique ou ça ne sera pas.

Patrice Delbourg l’a dit avant moi : il ne faut pas écrire pour les artistes, les attachés de presse, les maisons de disques. Il faut donner priorité au lecteur, quitte à froisser les autres. Ma fidélité va aux fervents de chanson, beaucoup moins à ceux qui la vendent ou la pratiquent. Trop souvent, les lecteurs se sentent floués à la lecture d’un article, car ils ne comprennent pas qu’un disque si mauvais soit encensé.

J’irai là où la chanson francophone me mène, du Québec à la Belgique en passant par la France, la Suisse et l’Afrique. Sans partisannerie.

Ce sera l’objet principal de ce blogue mais je laisse une porte ouverte aux bouquins, car musique, lecture et écriture forment un trio essentiel pour moi.

J’ai toujours plusieurs livres en cours comme j’ai des milliers de mp3 qui m’attendent.

Bienvenue sur la route aux quatre chansons.