Au coeur de ce quatrième disque de l’Acadienne Sandra Le Couteur, il y a toujours la pureté de la voix, qui en fait une alliée des grandes dames de la chanson française des années 50 et 60. Ces chansons traversières, elles se baladent sans souci des modes. Des textes poétiques, des mélodies que l’on fredonnera.
Éric Goulet revient dans le rôle du réalisateur, et c’est peut-être sa réalisation pour autrui la plus réussie en carrière. On savoure piano, guitare, violon, mandoline, l’enveloppe acoustique et douce. Quelques paroles sont signées Valéry Robichaud et la très belle couverture par Alexandre Robichaud, les deux fils de Sandra. D’ailleurs, notons au passage, car c’est important, la qualité de l’emballage cartonné du cd: joli, avec des paroles reproduites lisiblement.
Gilles Bélanger est toujours là. Pierre Flynn a composé la musique de Chanson de bord de mer. Luc de Larochellière fait son entrée. On découvre également d’autres auteurs ou compositeurs de talent. Il faudrait tous les citer. Dans cet album, tout est au service de la chanson. Celle qui est essentielle, et que Sandra Le Couteur continue de perpétuer depuis «La demoiselle du traversier», son premier opus paru en 2005.
Qu’elle en soit chaleureusement remerciée ici.
Plus de détails sur son parcours dans le billet que je lui avais consacré en 2015.
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Le distributeur officiel de ses cd se retrouve à cette adresse.
Étiquettes : Éric Goulet, Gilles Bélanger, Luc de Larochellière, Pierre Flynn, Sandra Le Couteur
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