2013 approche. Pour janvier/février, on attend les nouveaux Clarika, Alexandre Varlet et Albin de la Simone. Au cours de l’hiver, on devrait avoir un Sylvie Paquette tout neuf et un Jérémie Kisling!
Avant de parler du coffret Michel Rivard, on voudrait évoquer ceux qui mériteraient leur rétrospective (si possible exhaustive), eux qui l’auraient depuis longtemps s’ils étaient Français… Des choses injustement introuvables en cd, ou dans de mauvaises conditions. Tout le monde y gagnerait: les maisons de disques et les artistes feraient de l’argent, les mélomanes, les historiens, les archivistes! On est en terre québécoise, alors permettez un:
rééditez-moi ça au plus criss! (note pour les lecteurs français, nombreux à passer par ici: le plus rapidement possible, s’il vous sied)
Harmonium, Plume Latraverse, Jim & Bertrand, Les Séguin, Octobre, Aut’Chose
OK? Libérez ces trésors! Marci.
En cette fin d’année faste en rééditions, nous voilà avec un joli coffret de Michel Rivard. Présenté sous forme de livre en carton (un peu comme le Richard Séguin, paru à la même enseigne récemment), il réunit ses sept albums originaux (1977-2006) ainsi que les réenregistrements symphoniques de 2008. Pas de suppléments, le chanteur n’en a pas voulu, dommage pour le public qui, lui, est en droit d’en réclamer.
Deux gros fascicules reprennent tous les textes des chansons écrits par Rivard, faisant l’impasse sur ceux de Maxime Le Forestier et Félix Leclerc. Les pochettes recto et verso sont reproduites, avec les crédits artistiques. L’auteur fait une présentation sommaire de chacun des albums dans un style un peu flou, «poétique», rappelant Philippe Delerm. On n’y apprend par contre presque rien, contrairement à la bio du coffret Séguin.
Son répertoire ratisse large. Les années 80 tartinées de claviers. On pourra préférer ses disques plus acoustiques (Le goût de l’eau; Confiance). Chacun devrait y trouver son compte. Rivard ne révolutionne pas le cours de la musique québécoise, il va son chemin tranquille en artisan, juste pour le plaisir d’aligner des chansons sympathiques, à fredonner.
Le boîtier s’appelle À ce jour…, pour bien souligner que la route se poursuit.
Michel Rivard, À ce jour… (8 cd; chez Spectra)
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