Quand j’ai débuté ce blogue, en juin 2011, un ami m’a fortement suggéré de m’ouvrir un compte sur Facebook afin d’en faire la promotion. Perplexe et réfractaire aux réseaux sociaux (surtout quand il y a des milliers de disques, de livres et de téléséries qui nous attendent), je me suis quand même mis à facebooker.
Effectivement, pour qui aime les échanges d’idées, les débats se font dorénavant beaucoup moins dans les journaux que sur les réseaux sociaux. Qu’on le veuille ou non, c’est là que ça se passe.
Par conséquent, lecteurs, ne vous étonnez pas de ne voir presqu’aucun commentaire directement sur ce blogue. Il faut aller sur Facebook (ma page). Ainsi, mon dernier billet ici a créé une petite tempête là-bas. Quelques personnes ont partagé mon texte sur leur mur perso, ouvrant plusieurs conversations en parallèle. Pas toujours faciles à suivre…
En gros, il y a eu des insultes et des éloges envers Cormier ou moi, plusieurs personnes semblaient s’entendre pour dire qu’un journaliste qui connaît vraiment son domaine aurait été plus approprié pour interroger Anne Sylvestre (au-delà du papier de Cormier qui se débrouille toujours pour bien faire passer la pilule). On aurait voulu plus de profondeur.
Mais à ma connaissance, personne n’a répondu à ça: est-ce qu’un quotidien comme Le Devoir (que l’on compare souvent au Monde) devrait mieux choisir ses chefs de rubrique? Je reste persuadé que jamais on ne confierait un article sur le théâtre ou le roman étranger au premier venu. Cormier n’est pas le premier venu en musique, mais en chanson française, oui.
J’ai eu des échanges privés avec des gens qui sont plutôt d’accord avec moi là-dessus, sur le fait que Cormier ne devrait pas s’octroyer la chanson française au Devoir ni à la radio, mais ils préfèrent rester dans l’anonymat.
Dommage car le débat reste ouvert et pertinent.
Étiquettes : Le Devoir, Sylvain Cormier
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